Rendez-vous devant le Tribunal de
Strasbourg mercredi 7 janvier à 8h15
ALSACE, AU PAYS DE LA
PEUR...NUCLEAIRE:
UNE NOUVELLE COMPARUTION EN
CORRECTIONNELLE POUR DELIT D'OPINION
----- Original Message -----
Sent: Monday, January 05, 2004 6:24 PM
Subject: Nucléaire: Répressions et intimidations à Strasbourg /
Communiqué du 4 janvier 2004
Pour information,
nous transmettons à nos
correspondants le texte du communiqué de presse envoyé hier à une centaine
d'adresses.
Nous espérons que la réception
de communiqués de la part de différentes associations ou formations
sensibilisera la presse à notre
cause.
N'oubliez pas de servir certes les
journaux régionaux, mais aussi les radios locales, les télés, quelques titres
nationaux et des publications spécialisées par exemple celles éditées par les
associations.
Ce texte vous rappelle également les
principales données du procès du 7 janvier (ce mercredi, à 8h15 devant le
Tribunal de Strasbourg, quai Finkmatt).
"
Monsieur le Rédacteur en Chef,
Avec nos remerciements pour votre
attention, nous vous prions de publier le communiqué suivant.
ALSACE, AU PAYS DE LA
PEUR...NUCLEAIRE:
UNE NOUVELLE COMPARUTION EN
CORRECTIONNELLE POUR DELIT D'OPINION
Quelques jours avant Noël, Robert
Joachim a réceptionné une citation à comparaitre
au Tribunal
Correctionnel de Strasbourg, Quai Finkmatt, 6°Chambre, salle
22,
le mercredi, 07
janvier 2004 à 8h30, pour être jugé comme prévenu
" - d'avoir à Seltz le 6 février
2002, résisté avec violence à Daniel L...Maréchal des Logis Chef
et Jeremie W...Gendarme
Adjoint...dans l'exécution des ordres de l'autorité publique...
- d'avoir à Seltz le 6 février
2002 volontairement causé des dégradations légères au képi
appartenant au Gendarme Christian
D... "
Faut-il en rire ou en
pleurer? Cela s'est passé lors d'une manifestation anti-nucléaire au
passage d'un train CASTOR transportant des déchets radio-actifs vers l'usine de
retraitement de La Hague. Depuis mars 2001, c'est presque mensuellement que ces
trains lugubres et dangereux sillonnent la plaine du Rhin, les conteneurs
convoyés par Gardes Mobiles, Bundesgrenzschutz, CRS, le transport survolé par
des hélicoptères équipés de puissants projecteurs, les passages à niveau,
ponts, gares gardées par des dizaines de Brigades, des gendarmes jalonnant
les voies par centaines, un Etat-Major progressant parallèlement avec
estaffettes et moyens radio, le tout...au nez et à la barbe des élus locaux
ayant pourtant alarmé la préfecture.
En Alsace-Lorraine, depuis
les constructions de Fessenheim et de Cattenom, la population a mainte fois
exprimé son opposition aux installations nucléaires. A chaque passage des trains à la gare de Lauterbourg, voilà
presque trois ans durant, Robert Joachim et les autonomistes EL animent les
manifestations avec sifflets, drapeaux rouge et blancs, pancartes et calicots en
allemand, tracts bilingues, combinaisons de protection, etc.
Quelquefois heurts et altercations se produisent. Profitant de la relève
des forces de polices allemandes par les françaises, les opposants se portent en
plus sur d'autres barrières comme celles de Roeschwoog ou de Seltz.
En Basse-Alsace, des méthodes
spécifiques sont réservées aux manifestants loin des "lumières" de la
ville. Arrivé ce soir le premier à Seltz en provenance de Lauterbourg,
Robert est immédiatement interpellé par les gendarmes locaux qu'il voit pourtant
régulièrement au même endroit. On est peu après 19 h, il fait nuit en cette
saison. Encore sur le trottoir, on lui arrache une pancarte de 30cm sur 30, on
lui réclame une nième fois les papiers d'identité sans user de la langue parlée
par les habitants du lieu. Ne donnant alors de réponse, il est brutalement et
solidement contenu les bras au corps par plusieurs gaillards, apparemment des
gendarmes, peinant à le mener manu militari à une fourgonnette. Ils
réussissent finalement à le jeter sur une banquette sur laquelle traîne un
képi... En garde à vue à la caserne, il est insulté, menacé, et au bout de
quelques heures on lui propose de le relacher sans poursuite s'il paye le képi
écrasé. Fallait-il accepter le deal?
Quand il s'agit de
s'affirmer, les pouvoirs publics n'ont pas peur du ridicule. Mais nous
remarquons principalement que les procédures à l'encontre de manifestants
anti-nucléaires, mais aussi d'autres courants d'opinion, se multiplient. Sous
n'importe quel prétexte. Et à Strasbourg, et en Alsace, dans ce pays où la
police ne parle pas la langue des habitants, les sanctions sont de plus en plus
lourdes. Et depuis cet été, l'information sur ces trains est classée "secret
défense". Représailles et intimidations ont pour but de museler les opposants,
alors que face à la démission et à la servilité des responsables publics la
manifestation constitue souvent le dernier moyen d'expression.
Au matin de ce 7 janvier,
nous serons nombreux au Tribunal de Strasbourg.
- A défaut de pouvoir
raisonner les autorités de la répression, nous soutiendrons Robert Joachim.
Des associations et formations de divers horizons, les acteurs de la vie
sociale nous accompagnerons.
- Avec l'autorisation de Robert
Joachim, nous souhaitons que ces évènements ne se déroulent plus dans
l'obscurité permettant l'alignement des idées et le contrôle des comportements.
Jetzt langt's! En ce
début d"année, ce procès relance le débat sur le nucléaire et conséquemment sur
la liberté d'expression. Nous invitons la presse à s'y intéresser.
Haguenau, le 4 janvier
2004
Le Comité de soutien à Robert
Joachim
membre de l'Association Stop aux
transports - Halte au nucléaire (Strasbourg);
militant EL, mouvement adhérent au
Réseau "sortir du nucléaire"
IM
LAND DER ANGST: ELSASS
EIN
ANTI-CASTOR-DEMONSTRANTEN VOR DEM STRASSBURGER
STRAFGERICHT
Noch
kurz vor Weihnachten erfahren wir mit dem EL-Aktivisten Robert Joachim, dass er
sich am 7. Januar 2004 um 8:30 Uhr vor der Straßburger Strafkammer verantworten
muss. Er wird beschuldigt, "am 6. Februar 2002 in Selz zwei Gendarmen gewaltsam
Widerstand geleistet" und "am 6. Februar 2002 in Selz absichtlich das Käppi des
Gendarmen ... beschädigt" zu haben.
Seit 35 Jahren setzt sich die
EL-Bewegung gegen Atomwaffen und -industrie ein. Seit 3 Jahren rollen fast
monatlich CASTOR-Atommülltransporte auch durch Elsass-Lothringen. Bei jeder
Durchfahrt protestieren die elsass-lothringischen Autonomistenwir, in
Lauterburg, in Selz, in Roeschwoog, mit den elsass-lothringischen Farben, mit
Plakaten und Flugblättern in deutscher Sprache. So kam es, dass vor nun bald
zwei Jahren eine Gruppe von Gendarmen den demonstrierenden Robert Joachim vom
Bürgersteig riss und ihn in einen Dienstwagen warf, auf dessen Sitzbank ein
Käppi wartete.
Während zwei Stunden Polizeigewahrsam musste Robert
Joachim Drohungen, Beschimpfungen, Provokationen, Verhandlungsangebote über sich
ergehen lassen. Er blieb unbeirrbar und die AntiCASTORdemonstrationen mehrten
sich. Heute wird er gerichtlich verfolgt. Einschüchterung und Repressalien
sollen abhelfen, wo mit elsässischen Farben und elsässischem Akzent demonstriert
wird!
Mehrere
Vereine und Formationen aus aller Richtungen unterstützen Robert Joachim und den
Einsatz zum freien und öffentlichen Ausdruck. Am Mittwoch den 7. Januar um 8 Uhr
30 werden wir uns im Gerichtshof, Finkmattstaden treffen. Die Presse ist zur
Veröffentlichung diesen Erreignisse eingeladen.
"
Messages
> 7/1/04 8h15 Soutien à Robert Joachim au Tribunal de Strasbourg, 6 janvier 2004, 21:10, par Xandri
Les collectifs de soutien se succèdent. A quand un comité de viligance local permanent contre les abus de pouvoir et le mauvais usage de l’autorité policière et judiciaire. Cela permettrait peut-être de prévenir plutôt que de guérir, et en cas de problème comme celui-ci, d’être informé avant la veille d’une action de solidarité à mener...
Xandri
1. > 7/1/04 8h15 Soutien à Robert Joachim au Tribunal de Strasbourg, 23 janvier 2004, 14:26, par de Fuchs üs’m Dreyeckland
Güeti Morje.
Robert Joachim und alle Elsässer haben meine 100%-ige Solidarität ! Ich finde es eine Unverschämtheit von der Regierung in Paris, wie Sie das Elsass und Lothringen behandelt. Die Elsässer und Lothringer haben unter der Geschichte genug gelitten, und zwar nicht nur unter deutscher Besatzung, sondern auch unter französischer. Niemand hat einen Anspruch auf Elsass und Lothringen - weder Berlin noch Paris.
Einen Anspruch auf E-L haben einzig und allein die Elsässer und die Lothringer selber - sonst niemand.
s’wird Zeit, dass hier im Elsass ein anderer Wind weht. Und ich glaube, der wird auch kommen.
Salü bisámme.
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