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Ecole Lacanienne de Psychanalyse

18/5/05 à 20h Conférence-Débat "La fin du dogme paternel"

à l’école des Arts Décos (ESAD), 2, rue de l’Académie à Strasbourg

mardi 17 mai 2005

L’école lacanienne de psychanalyse présente une discussion autour du livre

Fin du dogme paternel
de Michel Tort.

(Aubier, psychanalyse, février 2005)

Philippe Koeppel nous propose l’argument suivant : Michel Tort fait partie des élèves de l’Ecole normale supérieure qui, au début des années 1960, ont tourné leur intérêt vers la psychanalyse sous l’influence de Louis Althusser, lequel fut l’instigateur de la venue de Lacan rue d’Ulm. Tout en gardant quelques distances vis à vis de la toute nouvelle Ecole freudienne de Paris, il se signale à l’époque par sa participation aux Cahiers pour l’analyse (revue d’épistémologie de l’E.N.S.) et par sa critique acérée (les Temps modernes, n°237, février 1966) du livre de Paul Ricoeur : de l’Interprétation dont il réduit le propos épistémologique à " la rationalisation d’un scrupule éthico-religieux ". La publication, dans le Monde du 15.10.1999 d’un article : " homophobies psychanalytiques ", où il s’attaque à l’enracinement théologique de la signification du Père dans la doctrine psychanalytique, montre que Michel Tort, à plus de trente ans d’intervalle, maintient pour l’essentiel le cap et le ton de sa critique, et préfigure la mise en coupe réglée de l’idéologie de la " solution paternelle " dans le livre proposé à votre lecture : Fin du dogme paternel. Avec ce pavé polémique, il s’agit en effet de montrer comment le discours psychanalytique, loin de subvertir l’idéologie ou le dispositif qui lui répond, les soutient et leur fournit (ici via l’’dipe) des arguments repris en ch¦ur à tous les niveaux de la société sur les conséquences irréparables de la faillite des père. Il se trouve par ailleurs que Fin du dogme paternel recoupe en certains points (avec d’importantes divergences dans les conclusions) la critique qui fut engagée un peu plus tôt du côté de l’école lacanienne de psychanalyse - ici aimablement taxée d’aile " gauche libertaire " de la psychanalyse - avec, d’une part, le n°8/9 de la revue L’Une-bévue (printemps-été 1997) : Il n’y a pas de père symbolique et, d’autre part, la mise en chantier par EPEL des traductions de " gay-and-lesbian studies ", au titre d’une ouverture sur les transformations sociales, corrélative à un regain d’intérêt pour la lecture de Foucault. De ce fait, ce livre pourrait nous donner l’occasion d’un retour sur le parcours accompli.

Mercredi 18 mai à 20 heures.
École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg (ESAD), salle modulaire
2, rue de l’Académie, Strasbourg

Source : Strasbourg-Culture

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