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Le Venezuela, ce n'est pas "la guerre des étoiles" Le Venezuela, ce n’est pas "la guerre des étoiles"

lundi 16 août 2004

Hugo Chavez a été reconduit dans ses fonctions suite au référendum du 15 août 2004.
Les deux parties en présence multiplient les démonstrations de force. L’opposition libérale menaçe de ne pas accepter le résultat en l’accusant d’être truqué. Les chavistes rétorquent en menaçant le pays de révolution sociale.
Est-ce une façon de reconnaître que la "révolution bolivarienne" d’Hugo Chavez n’en est pas une vraiment et que les Etats-Unis sont invités à se satisfaire de la situation actuelle au Vénézuela ?

Un témoignage de première main sur Indymédia Paris (agence de presse alternative) semble le confirmer d’un point de vue libre de toute complaisance idéologique de gauche ou de droite : lire Le Venezuela, ce n’est pas la guerre des étoiles

Seul l’avenir nous dira si l’avenir du Venezuela est dans la guerre civile, la révolution sociale ou si l’Oncle Sam peut se résigner au statu quo actuel.

Les politiques américaines - républicaines mais aussi démocrates - sont de ce point de vue imprévisibles, tant elles semblent adeptes des politiques du pire. Ne privilégient-elles pas depuis plus d’un demi-siècle un secteur économique bien particulier - l’armement et le secteur pétrolier - au prétexte d’en faire les locomotives de la croissance américaine et mondiale ?

L’étude des scénarios qui anticipent sur les intérets des industries américaines du pétrole et de défense, semble être devenue la seule grille de lecture fiable pour comprendre la politique des USA.
Rien ne nous dit, sauf peut-être l’imminence des élections entre Bush et Kerry, que l’intérêt de ces industries passe par un prix bas pour le pétrole, c’est-à-dire par une paix civile au Vénézuela.

PB

Messages

  • J’avoue que j’ai été un peu "choqué" par l’article de NoTV sur le Vénézuela qui pour n’être pas clair, a tendance à mettre dans le même sac Chavez et son opposition (qui est en fait celle de la classe riche du pays et des milieux financiers soutenus par les USA). Ce renvoi dos à dos de Chavez et de cette opposition soit disant démocratique qui contrôle la quasi totalité des médias et télévisions privées, ne peut que nuire à l’ouverture de pistes alternatives en amérique du Sud, et en particulier au Vénézuela. Certes, Chavez, n’est peut être pas un sain, mais on ne peut faire l’impasse sur la participation massive du scrutin d’Aout, qui a permis le maintien de Chavez. Cette article est pour moi, un point de vue d’occidental, qui regarde cette situation de haut. Or, que ce passe t-il là bas sinon une amorce de changement social significatif sous la houlette du président Chavez, mais pas seulement. Nous, ici, militants, citoyens, qui luttons contre l’exclusion en particulier l’exclusion du politique, devrions nous réjouir ce ce que les classes populaires, pour le première fois peut être depuis longtemps dans l’histoire du Vénézuela, s’intéressent à la politique (avec un grand P) et soutiennent massivement un gouvernement démocratique. D’autre part, connaissez vous des constitutions qui permettent la révocabilité d’un président en organisant un référendum lorsque 20% du corps électoral le demande ? Or, il se trouve que ce type de contrôle populaire existe au Vénzuela. Certes, il a été abusivement, et au pris de fraudes manifestes, utlisé par l’"opposition". Ce qui a conduit au référendum de ce mois d’Aout. Or, de l’avis de tous les observateurs internationaux, le scrutin a été juste et non truqué et ce résultat - 58% - Chavez le doit au soutien des favellas et des couches populaires de la société qui se reconnaissent dans "leur" président. Une tentative en fait, de "putsh" démocratique a échoué, et cela transparait dans la réaction des dirigeants de l’oppositon qui ont refusé - dans un premier temps - d’accepter le résultat du référendum. Ensuite, l’argument du pétrole ne tient pas la route une seconde. En effet, journaux et télévisions ont clamé (quand elles informaient sur le Vénézuela) que le prix du baril aurait "profité" à Chavez. Connaissez vous un gouvernement qui, au lieu de s’en "mettre plein les poches", redistribue cette rente sous forme de programmes sociaux ? Non, décidément, le point de vue de noTV brouille les pistes, ne facilite pas la tâche de ceux qui cherchent un espoir aujourd’hui. Il ne s’agit pas d’encenser Chavez, mais il s’agit de montrer qu’un autre monde est possible avec les pauvres. On peut, sans trop se tromper, supposer que pareille situation , menerait en France, à une ré-investissement du politique par les citoyens.

    Amicalement

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