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Suites de la Manif contre Minatech et autres news

Nanotechnologies, ADN, biométrie et nous et nous et nous

mercredi 21 juin 2006

dossier Minatec de Rebellyon.info :
http://rebellyon.info/article2219.html

Manif contre Minatec et nanotechnologie : suite = procès
Sam et Lucas vont passer au tribunal.

samedi 10 juin 2006

Le récit de Lucas a été publié ici :
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=62473

Voici le récit de Sam :

Bonjour cher-e-s ami-e-s,

Comme vous le savez sans doute déjà, mon colocataire Lucas et moi avons
subi les foudres de la répression policière suite à notre participation
à la première manifestation mondiale contre les nécrotechnologies et
contre Minatec, le 1er juin dernier.

Interpellés dans la rue le 2 juin, nous avons été placés en garde à vue
pendant 10 heures, avec, à la clé, deux procès.
- Le premier procès pour « participation à un attroupement après les
sommations de dispersion »(bref, pour avoir manifesté contre Minatec).

- Le second procès pour refus de prélèvement ADN (voir
http://nomines.bigbrotherawards.eu.org/index.php?de=1&&id=55, perben II).

Une semaine après cette garde à vue éprouvante, l’émotion est passée,
sauf ma colère.
Au fond, ce qu’on me reproche, c’est le fait d’être un opposant politique :
- C’est d’avoir exprimé, partout où je le pouvais (médias, textes,
débats publics, mégaphone...), ma colère contre une science au service
des multinationales et des militaires, contre une course au hightech qui
néglige ses conséquences écologiques et sociales, contre la confusion
entre progrès technique et progrès social.

- C’est d’avoir dénoncé les applications policières des
nanotechnologies, qui rendront la résistance à l’ordre établi de plus en
plus difficile (biométrie, vidéosurveillance intelligente, puces
sous-cutanées, etc.), une société de plus en plus contrôlée,
conformisée, excluante.

- C’est enfin d’avoir exprimé le souhait d’une recherche scientifique au
service du Bien commun, contrôlée par la population.

Vous pouvez m’entendre, en stéréo et pendant 20 minutes, expliquer en
détail les raisons de ma colère dans l’émission « Là-bas si j’y suis »
du 2 juin sur France Inter

Toujours est-il que deux procès nous attendent. Le moral est plutôt bon,
mais nous avons besoin de soutien. C’est pourquoi je me permets,
exceptionnellement, de vous envoyer ce courriel général.

Pour nous aider, vous pouvez à votre gré :
==========================================

- assister au premier procès, le 19 juin à 14h, au Tribunal de Grenoble,
près de la gare, rue Pierre Semard (on va demander le report du procès)
- faire circuler l’info autour de vous.
- nous soutenir financièrement (avocats, amendes, communication...).

J’aurai aussi peut-être besoin de témoignages, mais nous attendons
l’avis de notre avocat.

En vous remerciant d’avance, amitiées,

Sam(avecsam@no-log.org)

P.S : pour en savoir plus : le site d’OGN, http://ogn.ouvaton.org/
Indy.grenoble, http://grenoble.indymedia.org

A propos de l’émission "La bas si j’y suis"
===========================================

L’émission de Daniel Mermet est sérieusement menacée par le remaniement
en cours à France Inter.

Elle pourrait être décalée à 15h, entraînant automatiquement une chute
d’audience de 50%, voir disparaître complétement de la future grile de
France Inter.

Je viens de mettre en place une pétition en ligne afin de soutenir cette
émission modeste et géniale.

Si le coeur vous en dit, voici le lien :

http://www.la-bas.org/petition/index.php?petition=5

A propos de la loi perben II (sur le prélèvement d’ADN)
============================

Extrait de la page
http://nomines.bigbrotherawards.eu.org/index.php?de=1&&id=55

Explications : Daniel Vaillant, Nicolas Sarkozy et Dominique Perben sont
nominés conjointement pour avoir contribué, chacun à leur tour, à l’extension du FNAEG (Fichier national automatisé des empreintes génétiques), réservé à l’origine aux seuls criminels sexuels.

C’est le gouvernement Jospin qui a ouvert le feu. Marylise Lebranchu souhaitait débattre d’une nécessaire extension du fichage génétique. Un amendement à la LSQ (loi sur la Sécurité quotidienne) du ministre de
l’Intérieur, Daniel Vaillant, étend le FNAEG aux auteurs de crimes
d’atteinte volontaire à la vie, acte de torture ou barbarie, terrorisme,
crimes de violence volontaire, extorsion, destruction, dégradation,
détérioration ou vol dangereux pour les personnes. Un Institut national
de police scientifique, placé sous la tutelle du ministère de
l’Intérieur, est créé.

Nicolas Sarkozy emboîte le pas. La LSI (loi sur la Sécurité intérieure)
de mars 2003 ajoute à ces crimes une liste de délits qui permet de
ficher petits voleurs, petits trafiquants, et tout ce qui relève de
l’atteinte aux biens et aux personnes - tag, vol d’autoradio, outrage à
agent, insultes… la LSI pénalise également le refus de se soumettre au
prélèvement. Sarkozy reste sourd aux mises en garde des professionnels
de la Justice, de la Cnil et des défenseurs des libertés.

L’article 49 de la loi Perben II ajoute la dernière couche : lorsqu’il
s’agit de condamnés, les prélèvements peuvent être effectué à l’insu du
condamné, voire de force.

Dès octobre 2003, une première campagne test de prélèvement de l’ADN de
détenus a été très médiatisée. On y fichait les condamnés ET les prévenus.

Des personnes condamnées à un mois d’emprisonnement avec sursis, des
prévenus, des mis en examen et des suspects se voient régulièrement
soumises à un prélèvement d’ADN pour des délits aussi mineurs que
"outrage à agent", "vol à l’étalage", simple "détention de drogue", tag,
ou pour une banale bagarre à la sortie d’une boîte de nuit.

Un syndicaliste marseillais, Charles Hoareau, a été convoqué lui aussi
pour un prélèvement suite à une condamnation pour une altercation avec
des forces de police lors d’une manifestation. Il a refusé de se
soumettre au prélèvement.

Plus grave, le Syndicat de la magistrature signalait en mai 2004 que
l’ADN de six mineurs du Centre éducatif fermé de Mont-de-Marsan avait
été prélevé, et s’inquiétait de voir une telle pratique se généraliser.
Un tel fichage tend clairement au "marquage" des jeunes délinquants et
les pousse plus sur la voie de la récidive que sur celle de la réinsertion.

Le FNAEG est en train de devenir ce que redoutaient certains : un
"fichier de population", mais pas de n’importe quelle population : celle
de la "plèbe décrétée dangereuse".

source : réseau sans titres

http://listes.rezo.net/mailman/listinfo/sans-titre-diffusion

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