Comment gérer les communs ?

Entre la propriété privée et la Res Publica, la Res Communis, la propriété commune. Comment gérer les communs ? Répondre à cette question, c’est les rendre possible. Ils sont déjà souhaitables.

Organigramme de gestion multilatérale des sociétés à responsabilité illimitée

Comment gérer les communs ?

Les entreprises humaines collectives dans l’industrie, la banque, les services, l’énergie ont des responsabilités économiques, sociales, sanitaires, environnementales, énergétiques, géo-stratégiques que statuts privés ou publics ne leur permet pas d’exercer, que les législations et les contrôles échouent à encadrer.

Elles émergent désormais comme des « biens communs », ni privés, ni publics, à gérer comme tels et de façon interdépendante, multilatérale et démocratique par toutes les parties prenantes : les entrepreneurs, les salariés, les fournisseurs, les consommateurs, les collectivités territoriales et publiques, les finançeurs/acteurs monétaires, les associations de consommateurs et environnementales.

L’appropriation et la gestion commune des communs est donc très différente de la collectivisation, de la nationalisation comme de toutes les solutions de gestion unilatérale des entreprises par les seuls salariés.

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One Response to Comment gérer les communs ?

  1. Vigilius says:

    Démocratie d’entreprise.

    Approche par le contrat de travail :

    Concernant le contrat de travail, c’est assez verrouillé. Qui dit contrat salarié dit subordination, directives, contrôles et sanctions. C’est le droit du travail qui l’impose. On se croirait à l’armée. La démocratie d’entreprise existe dans les coopératives de type SCOP, mais là aussi, les clients et les fournisseurs, les voisins, etc. ne peuvent que la fermer. Pas encore très efficace la démocratie des coopératives théorisée au XIXème siècle.
    Tant que la personne morale de mon entreprise se comporte en pervers polymorphe, en tant que salarié, il m’est difficile de désobéir, au nom d’une clause de conscience, que ce soit à l’obsolescence programmée, à la toxicité de ce que je produis, au désastre écologique que je provoque, à l’inutilité gaspilleuse que je promeus, à la pression que mon entreprise exerce sur le politique au détriment de l’intérêt général, etc.

    Approche par les dirigeants :

    Responsabiliser celles et ceux qui gèrent les entreprises, autant leur demander de se virer eux-même, tant ils sont nommés par des directoires d’actionnaires majoritaires qui n’ont en vue que la valeur et le rendement de leur investissement. Quant à faire pression sur les investisseurs, nous voyons comment ça se passe jusqu’à présent. Si une loi les oblige à quoi que ce soit, ils provoquent un changement de régime pour l’abroger (dérégulation néo-libérale), si un courant d’opinion s’élève pour cela, ils le discréditent et le marginalisent (mainmise sur les média en tant qu’actionnaires ou qu’annonceurs tout puissants).

    Approches concurrentielles ou révolutionnaires :

    Démocratiser les entreprises, ça consistera forcément : soit à transformer les capitalistes en bisounours (une bonne solution apolitique, mais je n’ai pas encore trouvé la formule pour ça), soit à créer d’autres entreprises, démocratiques celles-là, et à laisser crever de faim celles du genre Tyranosaurus Rex, soit encore à faire sur le bon vieux mode politique une révolution anticapitaliste pour faire interdire comme « sectes dangereuses » la forme juridique des SA et autres SARL.

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